Dans cet ancien hôtel particulier familial, prêté au jeu par Varenne, que Constance Gennari décidait d’investir le temps de quelques jours, les murs parlent encore. Trompe-l’œil et tapisseries habillent les lieux. L’entrée spectaculaire accueillait le visiteur en grande pompe. Rayures et dorure habillaient l’écrin recevant les dernières créations de The Socialite Family – à découvrir pour de bon le 6 février prochain. De part et d’autre du grand hall d’entrée, quelques percées recevaient elles aussi une scénographie particulière. Les pièces des Puces de Saint-Ouen voisinaient ainsi avec celles de The Socialite Family, entourées des tableaux d’artistes contemporains prêtés par The Curators.
L’escalier d’apparat, paré d’une fresque réalisée par l’artiste Franck Lebraly, menait à d’autres mystères, parmi lesquels un cabinet néo-mauresque aux allures de fumoir caché. L’enfilade aux boiseries naturelles sculptées de coquilles, la bibliothèque grillagée, la belle terrasse au magnolia et plus haut, la salle de bains seventie’s nous accueillaient d’ailleurs comme en secret, ou plutôt comme en une fête secrète : sur des airs d’italodisco, The Socialite Family et Varenne recevaient en rythme pendant ces quelques jours, aidé de leurs partenaires : Sonos, sans qui la danse aurait été impossible, Staff Meal, qui aura orchestré le dîner inaugural de La Scopa, de l’art de la table à la cheffe, Justine Pruvot, en passant par le moindre détail de coordination ou d’élégance ; Crumble Production, enfin, qui signait un scénario rocambolesque d’héritage familial à travers sa troupe de comédiens en immersion qui éveillaient chaque jour les lieux.
Dans ce lieu toujours vivant, on ne savait plus à quel saint se vouer. Toc ou vérité, il fallait se laisser envelopper par une atmosphère singulière et intime.
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